Pourquoi le compteur Linky fait débat ?
Depuis la mise en service des nouveaux compteurs intelligents d’ENEDIS, ces derniers n’ont pas cessé de faire couler beaucoup d’encre et de salive au sein de la population française. Plusieurs collectifs des droits des consommateurs se sont érigés contre cet appareil qui selon certains citoyens représenteraient un danger permanent. Mais qu’en est-il réellement ? Et pourquoi toute cette polémique ?
Qu’est-ce qu’un compteur Linky ?
Linky est le nouveau dispositif de relevé électrique mis en place par ENEDIS. Il est censé être plus performant et plus intelligent que ses prédécesseurs. En effet, il permet entre autres d’effectuer des prélèvements à distance, des réparations sans présence physique requise sur le site, etc. La filiale EDF envisage équiper la majorité des foyers français de ce compteur d’ici 2020. Cependant, cette nouvelle ne semble pas ravir tout le monde puisque de nombreuses objections sont soulevées contre ce nouvel appareil.
Les reproches faits à Linky
Trois principales objections sont mises en avant lorsqu’on parle de Linky : Ses effets cancérigènes, la violation de la vie privée, les risques d’incendie.
Les effets cancérogènes
Linky utilise le système des courants porteurs en ligne (CPL) utilisé notamment pour les lignes téléphoniques. D’après un rapport de l’OMS et du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), l’exposition prolongée aux radiations émises par ce dispositif serait nocive pour la santé. Même si aucun cas n’a été jusqu’à lors recensé, la sonnette d’alarme semble être tirée.
Violation de la vie privée
Le compteur Linky est conçu pour enregistrer et envoyer des informations sur votre consommation, vos habitudes, et votre débit d’utilisation d’énergie. Ces données qui transitent par des réseaux intranet, sont susceptibles d’être piratées et cela inquiète les ligues de défense des droits des consommateurs.
Les risques d’incendie
Des mauvais branchements de ce dispositif ont déjà causé près d’une dizaine d’incendies dans des ménages français. On accuse non pas la défectuosité du compteur lui-même, mais le manque de qualification des techniciens chargés de l’installation. Des mesures sont prises pour y remédier d’ailleurs.